Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le gênant legs de la lex Weber dans l’Arc jurassien

L’hôtel de ville du Locle semble assimilé à une résidence secondaire. Cette absurdité illustre les difficultés d’appliquer la lex Weber dans l’Arc jurassien.

10 avr. 2019, 18:25
Le  jardin de l'Hotel de ville du Locle   Le Locle 9 octobre 2014  Photo R Leuenberger

C’est l’un des combats victorieux de l’écologiste Franz Weber, décédé récemment. La limitation des résidences secondaires visait d’abord à préserver la nature alpine. La lex Weber a aussi épinglé de nombreuses communes de l’Arc jurassien. Moins sous pression que leurs homologues valaisannes, par exemple, certaines prennent toutefois le taureau par les cornes en mettant de l’ordre dans les registres.

Les communes dont le parc immobilier est composé de plus de 20% de résidences secondaires n’encourent aucune sanction, mais elles ne peuvent plus en ajouter. Dans le canton de Neuchâtel, neuf communes étaient initialement concernées. Quatre le sont encore, selon les derniers chiffres de la Confédération. Mais sept autres n’ont plus guère de marge.

Pas de vacances à l’Hôtel de ville

Le Locle est dans cette situation, avec un taux de 19,5%. Celui-ci ne reflète pourtant pas la réalité. Après s’être penché sur la problématique à notre demande, le conseiller communal...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias