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Le devoir conjugal? Une «corvée» pour certaines jeunes femmes

La Neuchâteloise Mélanie Riggenbach, étudiante en sociologie à l'Université de Neuchâtel, décortique le tabou de la sexualité sans désir.

12 oct. 2017, 16:45 / Màj. le 12 oct. 2017 à 17:00
Que se passe-t-il au sein des couples lorsqu’une asymétrie des désirs se met en place? Les jeunes femmes ont tendance à se forcer pour maintenir la relation dans le temps.

C’est une réalité dont personne ne parle. Pourtant elle existe: de nombreuses jeunes femmes en couple acceptent d’avoir des relations sexuelles avec leur partenaire même si elles n’en ont pas envie.

Pourquoi se plient-elles au désir de leur amoureux? C’est la question à laquelle tente de répondre la Vaudruzienne Mélanie Riggenbach, une étudiante en sociologie de l’Université de Neuchâtel qui vient de présenter son mémoire de master sur cette thématique. Entretien autour de la sexualité consentante sans désir, et sans rougir.

Mélanie Riggenbach, auteure du master en sociologie

Mélanie Riggenbach, pourquoi vous êtes-vous intéressée aux relations sexuelles consentantes sans désir?
En discutant avec des jeunes femmes autour de moi, j’ai entendu des histoires qui m’ont marquée, en particulier celle d’une connaissance qui avait eu des rapports sexuels sans désir avec son partenaire. Le jeune homme lui avait payé le restaurant et le théâtre, et estimait qu’il était normal que la...

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