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Le courrier envoyé par un médecin témoigne du problème de pénurie

Un seul praticien pour les gardes en urologie au sein de l’Hôpital neuchâtelois.

24 juin 2016, 01:06
Eine Aerztin der urologischen Abteilung des Inselspitals Bern betrachtet an der Leuchttafel Roentgenbilder eines Patienten mit Nierensteinen, aufgenommen am 10. November 2004.  (KEYSTONE/Gaetan Bally)  === , , EDITORIAL USE ONLY ===  : FILM] SCHWEIZ INSELSPITAL BEHANDLUNG

La lettre date du 15 juin. Adressée à tous les médecins de premier recours du canton de Neuchâtel, elle est signée par Marco Piergiovanni, médecin spécialiste en urologie dont le cabinet – privé – se trouve en ville de Neuchâtel. Dans ce courrier, que nous nous sommes procuré, ce médecin demande à ses confrères de ne plus lui adresser des patients souffrant de pathologies qui ne doivent pas être traitées dans l’urgence (lire ci-contre). Marco Piergiovanni est en effet dans l’obligation de réduire l’activité de son cabinet: il est désormais le seul urologue à assurer des gardes au sein de l’Hôpital neuchâtelois (HNE).

Obligation? Formellement, il n’est pas tenu d’agir ainsi, lui qui n’est pas un employé de l’établissement public cantonal, mais ce que l’on appelle un médecin consultant. «Mais comment voulez-vous que je fasse autrement?», s’interroge-t-il au téléphone. «J’ai un contrat moral envers l’HNE. Et en tant que...

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