«Je considère que le contrat social est rompu entre l’Etat et le peuple. Le dérèglement climatique tue 9 millions de personnes par année dans le monde. Notre action est légitime, car l’Etat n’en fait pas assez. Je ne devrais même pas être présent ici dans un véritable Etat de droit.»
Ces mots d’un militant fribourgeois du mouvement de désobéissance civile Extinction Rebellion (XR) ont résonné dans la salle du Conseil général de Neuchâtel, aménagée ce lundi 17 mai 2021 en salle d’audience du Tribunal de police. Autour de lui, quatorze autres activistes étaient assis sur des petites chaises noires. Un par un, ces «rebelles» ont été entendus en première instance par le juge Michael Ecklin.
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Première affaire climatique
L’avenue du 1er-Mars, l’une des artères principales de la capitale cantonale, est au cœur de cette première affaire...