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Jean-Nat Karakash: «Nous investissons dans l’Arc jurassien»

L’Arc jurassien souffre de fuite de ses revenus, estime l’association Arcjurassien.ch, qui s’est réunie pour ses dix ans ce lundi matin théâtre de L’Heure bleue, à La Chaux-de-Fonds. Jean-Nat Karakash, président sortant de l’association arcjurassien.ch, tire le bilan de son mandat.

19 nov. 2018, 19:20
Le président sortant d’arcjurassien.ch et le conseiller d'Etat Jean-Nat Karakash (à g.) pose aux côtés du nouveau président, le conseiller d'Etat bernois Pierre Alain Schnegg et de Mireille Gasser, secrétaire générale de l'association.

«L’Arc jurassien souffre d’un paradoxe. Son économie productive et exportatrice est très performante mais la région s’appauvrit avec le temps», a déclaré ce lundi 19 novembre à La Chaux-de-Fonds Nicolas Babey, professeur à la Haute Ecole de gestion Arc. Il posait ce constat devant 160 personnalités présentes pour les 10 ans de l’organisme de développement territorial arcjurassien.ch.

A lire aussi : L’Arc jurassien veut inciter davantage de personnes à s’y domicilier

Dans ce contexte, le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash, président sortant de l’association arcjurassien.ch, a répondu à nos questions:

Il y a 10 ans, le concept d’Arc jurassien avait le vent en poupe, on a l’impression aujourd’hui que l’engouement est retombé. Jura lorgne plutôt du côté du Bâle par exemple. Moutier divise Jura et Jura bernois. Vous y croyez toujours?

Non seulement les gouvernements des quatre cantons qui constituent l’association y croient, mais nous investissons! Nous avons déployé d’importants programmes...

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