La santé de la planète et de ses occupants mobilise une partie de la population. Mercredi au Grand Conseil neuchâtelois, le plat de résistance consistait à traiter des pesticides de synthèse toxiques. Bousculé, le Conseil d’Etat devra envisager leur interdiction.
«Neuchâtel, un canton bientôt sans pesticides de synthèse?» Sous ce titre, un postulat de la députée Verte Céline Vara n’avait pas pu être voté en novembre. Le parlement adoptait alors une résolution libérale-radicale demandant à la Confédération une baisse accrue desdits pesticides.
C’est pour préférer la voie de la réduction à celle de l’interdiction que le Conseil d’Etat demandait de modifier le postulat. Il a reçu le soutien du Parti libéral-radical et de l’Union démocratique du centre.
Electoralisme?
Cela reviendrait à «vider de sa substance un postulat déjà édulcoré», a souligné Fabien Fivaz, chef du groupe Popvertssol. La demande se limite en effet à étudier une éventuelle interdiction des pesticides...