Les collaborateurs du Centre neuchâtelois de psychiatrie, le CNP, ont appris la nouvelle hier. A la suite de la profonde mue entamée en 2009, 23 postes de travail à plein temps seront supprimés avec effet au 31 août de l'année prochaine. Le secteur de la logistique est réorganisé en profondeur. Les services accueil, intendance, restauration et maintenance technique sont concernés.
Un groupe de négociation, conformément à la convention collective de travail, sera constitué pour établir un plan social, assurent les organes dirigeants du CNP. «Les personnes concernées seront accompagnées et soutenues dans les démarches internes et externes par une personne de référence, expressément désignée par le CNP. L'institution s'attachera à rechercher un maximum de solutions de réinsertion professionnelle», garantissent-ils dans un communiqué diffusé hier.
Priorité à l'ambulatoire
Ces décisions sont une des conséquences des actions entreprises depuis quelques mois. A commencer par le transfert des activités hospitalières sur le secteur ambulatoire, une adaptation aux standards psychiatriques actuels. «Dans le département de la psychiatrie de l'adulte, la fermeture du site de La Rochelle puis celle d'unités hospitalières sur le site de Perreux de même que le redimensionnement d'autres unités hospitalières ont conduit à la fermeture de 85 lits», précise le CNP. Quant au transfert du secteur hospitalier vers l'ambulatoire, il «s'est principalement concrétisé par l'ouverture de l'hôpital de jour des Montagnes au Locle et par le développement de l'hôpital de jour du Littoral à Préfargier. Ces mesures ont eu pour incidence sur les effectifs du CNP la diminution d'une cinquantaine de postes de travail à temps plein, principalement dans la direction des soins - départs non remplacés, contrats de durée déterminée non reconduits», écrit le CNP.
Aujourd'hui s'y ajoute la refonte du secteur de la logistique, celui-ci n'ayant pas encore été touché, justifie la direction. Parmi les mesures, notons aussi la fermeture de l'accueil à Perreux en 2012. / comm-réd