Le commandant de la police neuchâteloise est très favorable à la nouvelle loi sur le renseignement. Il l’a dit lors du colloque «Information, Privacy, Surveillance» organisé à la Haute-Ecole de gestion Arc à Neuchâtel vendredi dernier.
Un de ses contradicteurs du moment, Ludovic Tirelli, avocat à Lausanne, estime que la loi comporte des défauts rédhibitoires. Pour lui, il existe un risque, non réglé dans la loi telle que votée par le Parlement, que des informations récoltées, dans le cadre de la surveillance, à des fins de protection de l’Etat, servent dans le cadre de procédures pénales. Cette porosité entre deux domaines du droit est pointée du doigt comme des entorses potentielles aux droits fondamentaux.
Alain Ribaux approuve ce message
Pascal Luthi, lui, indique «une nécessité absolue» de munir les services de renseignement des possibilités de faire leur travail contre des terroristes potentiels. Il concède que «le texte porte les traces...