Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le candidat du PDC Vincent Martinez partant pour le second tour

Vincent Martinez, candidat du Parti démocrate-chrétien à l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois se maintient au second tour.

29 avr. 2013, 16:56
Le candidat PDC au Conseil d'Etat Vincent Martinez

Le deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois verra s'affronter, outre un nombre encore inconnu de candidats de gauche, du Parti libéral-radical (PLR) et le candidat unique de l'UDC Yvan Perrin, un néo-promu de la politique cantonale: Vincent Martinez.

Fort de son score de 2766 voix, qui le met à un peu plus de 6% des suffrages exprimés, l'habitant de Chézard-St-Martin passe la barre des 5% fixée à l'article 82 de la loi sur les droits politiques.

La secrétaire du PDC, Marianne Desboeufs a confirmé l'information diffusée par la radio locale RTN.

L'assemblée a adoubé son candidat lors d'une assemblée tenue dimanche soir. "Nous pourrons ainsi participer au débat politique jusqu'au bout", se réjouit la secrétaire du parti.

Elle précise que le PDC, en allié loyal, appellera ses sympathisants à voter également pour les candidats PLR, à la condition expresse que le parti ne décide pas de s'allier avec Yvan Perrin. "Nous resterons fidèle à notre ligne décidée lors de la création du PDC cantonal: aucune alliance avec l'UDC."

Vincent Martinez, lui, compte sur la campagne qui s'ouvre pour avoir un vrai débat sur toute une série de sujets. "Tout le monde fait les mêmes constats sur l'aide sociale et le chômage, par exemple, mais je n'ai entendu personne, à gauche comme à droite, proposer des solutions." Le deuxième tour offrira aussi une vraie légitimité au gouvernement qui sortira des urnes." Le PDC note aussi que "2/3 des électrices et des électeurs ne se sont pas prononcés lors de ce premier tour. Une mobilisation de cet électorat silencieux peut changer les pronostics."

La candidate de Solidarités, Marianne Ebel a elle aussi atteint - de justesse - le quorum de 5%. Elle ne reste toutefois pas dans course. Pour elle,  il n'y a rien à faire "avec un Grand Conseil à droite et un frein à l'endettement maintenu et le cas échéant un consensus impossible avec Yvan Perrin." Aucun regret: "Nous avons montré que l'on peut faire une politique de gauche différente. Maintenant, la rue est appelée à se mobiliser pour que la justice sociale ne disparaisse pas du canton."

Votre publicité ici avec IMPACT_medias