Se faire cambrioler, telle est l'inquiétude majeure de la population neuchâteloise en termes de sécurité. C'est l'une des observations-phare tirées du sondage neuchâtelois de sécurité 2015, dont les résultats ont été diffusés ce lundi, parallèlement à ceux du sondage effectué au niveau national. 2'000 personnes ont été interrogées au niveau suisse et 500 personnes pour le canton de Neuchâtel.
Ainsi 56.5% des Neuchâtelois interrogés estiment vraisemblable qu'on tente de cambrioler leur habitat dans les 12 prochains mois. Ce type d'insécurité est nettement supérieur à Neuchâtel par rapport à la moyenne suisse (33.1%). Un sentiment cohérent par rapport aux statistiques de police qui montrent un taux de cambriolage effectivement supérieur à la moyenne du pays.
Bien dans l'espace public
Par contre, seulement 11% a répondu se sentir "en insécurité lorsqu'on se promène seul après la tombée de la nuit", 14.8% pour les femmes et 7.1% pour les hommes. Un pourcentage largement inférieur à la moyenne suisse (14.7%). Par ailleurs, les neuchâtelois se sentent bien dans l'espace public: seulement 7.3% des personnes sondées ont répondu OUI à la question "Y a-t-il des choses qui vous dé-rangent dans la rue?". Il s'agit d'une nette amélioration par rapport à 2011 (11%).
Dans l'ordre, ce sont les drogués et le trafic de stupéfiants qui dérangent le plus, suivis du vandalisme, des" jeunes qui traînent dans la rue",des situations dangereuses en matière de circulation routière et du littering.
Enfin, selon l'étude, l'image de la police dans la population neuchâteloise est en très nette amélioration, considérant que 84.7% de la population déclare avoir confiance en la police (87.9% en Suisse) contre 78% en 2011. La part de la population neuchâteloise qui déclarait ne pas faire confiance en la police était de 22.0% en 2011 et n’est plus que de 6.6% en 2015.