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Le burn-out, un mal qui gagne les enfants

Les enfants ont besoin de retrouver du temps libre. Des professionnels de la santé observent une jeunesse épuisée par la pression de l’école et des parents. Dans le canton de Neuchâtel, l’absentéisme scolaire inquiète.

12 févr. 2018, 11:50
Une campagne de Pro Juventute appelle parents et enseignants à laisser les enfants jouer en paix et à réduire la pression.

«L’année passée a été dure pour moi. En ce moment, je ne me sens pas bien, j’en ai marre de l’école. Il y a trop de stress dans ma vie. Je fais des crises d’angoisse.»

Déstabilisée, cette Neuchâteloise de 13 ans a contacté le numéro d’urgence 147 de Pro Juventute destiné aux jeunes en difficulté. «Comment faire pour ne plus détester l’école et être plus tranquille dans ma vie?», a-t-elle demandé à un conseiller de la ligne téléphonique. La fondation suisse pour la jeunesse lui a offert un premier soutien et l’a aiguillée vers une aide professionnelle.

"Autrefois, la plupart des appels au 147 portaient sur les relations amoureuses et la sexualité. Aujourd’hui, les jeunes nous parlent surtout de stress, d’angoisses ou de pensées suicidaires.”

La réalité est inquiétante: les conseillers de Pro Juventute enregistrent toujours plus d’appels lancés par des jeunes à bout de force, épuisés, lessivés. Au point...

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