Les adeptes du bois d’ici espèrent que l’occasion manquée pour les travaux au Centre professionnel du Littoral neuchâtelois (CPLN) sera la dernière. Par le biais d’une modification du règlement d’exécution de la loi cantonale sur les forêts, l’Etat réaffirme en tout cas sa volonté de promouvoir les ressources de ses forêts.
"A l’image du CPLN, où il n’y a que quelques touches de bois de la région, le recours au bois indigène dans des constructions de l’Etat n’est pas suffisant", souligne Laurent Schmid, président du Club bois du Grand Conseil. Après la frustration de constater que du bois de l’Europe de l’Est avait servi pour le bâtiment de Microcity, le lobbying du bois neuchâtelois misait sur l’hôtel judiciaire, refusé en votation populaire.
Vu les difficultés financières du canton, Laurent Schmid doute de voir émerger d’autres projets. Mais qui sait: un agrandissement de l’Université, un centre d’archives à La Chaux-de-Fonds? "Ou...