Après une année d’externalisation de la centrale d’appels sanitaires urgents 144 sur sol vaudois, le Conseil d’Etat neuchâtelois veut prolonger cette collaboration pour au moins cinq ans. Il estime qu’une solution interne au canton serait moins adéquate.
La police neuchâteloise est déjà chargée d’intégrer le domaine du feu à sa propre centrale d’alarme. Lui confier en plus le domaine sanitaire réduirait le niveau de sécurité et engendrerait des coûts disproportionnés, a argumenté l’exécutif hier dans un communiqué. Le gouvernement cantonal a adopté mercredi un rapport qui dresse un bilan positif après une année d’exploitation de la centrale par la Fondation Urgences Santé (FUS) dans le canton de Vaud. Il le présentera au Grand Conseil.
La population neuchâteloise avait accepté cette externalisation en votation en 2013. Le Conseil d’Etat avait plaidé en faveur de cette solution, le dispositif neuchâtelois étant jugé peu satisfaisant car très complexe. Le contrat avec la FUS...