La décision formelle n’a pas encore été prise. Mais comme tout le monde semble d’accord, on peut se lancer: selon toutes probabilités, le numéro 144, la centrale des appels sanitaires urgents, va rester à Lausanne.
Le contrat signé entre l’Etat de Neuchâtel et la fondation qui gère la centrale vaudoise porte jusqu’à fin 2017. Le Conseil d’Etat "estime raisonnable de poursuivre la collaboration pour, dans un premier temps, une durée minimale de cinq ans". En rappelant que cette collaboration porte aussi sur les services de garde médicale et la hotline pédiatrique.
Alternative majoritairement positive
Cet avis figure dans un rapport d’information du gouvernement. Il semble être partagé, cet avis, par les membres de la commission "santé" du Grand Conseil, qui écrivent: "Le plus important pour le bien de la population étant la rapidité de réponses aux appels et d'intervention, on peut considérer que l’alternative choisie (réd: le 144 à Lausanne) se révèle majoritairement positive pour l’instant."
Aucun changement en vue, donc, pour le 144. En revanche, en juillet prochain, le 118 (feu) quittera la centrale du Service d'incendie et de secours (SIS) de Neuchâtel pour rejoindre le 117 (police), géré par la police cantonale à Neuchâtel. Ce transfert débouchera sur la naissance de la CNU, la Centrale neuchâteloise d'urgences.
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