«N’essayez pas de me ranger dans une case, vous n’y arriverez pas!» Le rire retentissant, la poignée de main solide, Laurent Nebel nous accueille dans son antre ensorcelant, véritable caverne d’Ali Baba: le minaret de Serrières, construit par le chocolatier Philippe Suchard en 1865.
C’est là que vit ce personnage bourré de contrastes, tantôt officier à l’armée, tantôt archéologue, maçon, marchand de tapis, mais aussi cadre dirigeant chez Swisscom et… secrétaire syndical. Paradoxal? Pas pour lui.
Des objets ramenés de partout
Laurent Nebel déstabilise, tant son profil et son parcours sortent de l’ordinaire. Tout autour de lui trônent des statues, des vases, des tableaux, des tissus, une impressionnante collection d’objets antiques qu’il a ramenés de partout, mais surtout d’Afrique et d’Asie.
Car le propriétaire actuel du minaret partage un point commun avec Philippe Suchard: grand voyageur, il est tombé sous le charme de l’Orient et des vieilles pierres. «Etudiant, je...