Le conseiller national PLR Laurent Favre n'a pas du tout apprécié que les socialistes neuchâtelois l'accusent d'opportunisme politique dans le cadre de la révision de l'assurance chômage. Comme notre chroniqueuse Germaine Titdoze l'avait d'ailleurs écrit dans nos éditions de samedi, il indique qu'il n'a pas voté en faveur de cette révision lors d'un vote final intervenu en mars 2010.
Le PSN, vendredi dans un communiqué et lors de son congrès de Couvet, a prétendu qu'il avait accepté cette loi, se basant sur un premier vote intervenu en décembre 2009.
Laurent Favre a donc publié un contre-communiqué de presse pour expliquer que, «comme les autres parlementaires neuchâtelois, je me suis battu contre la diminution de 520 à 400 jours d'indemnités potentielles pour les régions touchées particulièrement par le chômage. Malheureusement la majorité du Parlement ne nous a pas suivis. Au vote final, cette défaite sur un article important a dès lors provoqué mon abstention.» /réd