«Je suis d’un tempérament plutôt réservé. Le flamenco m’aide beaucoup, il est essentiel dans ma vie. C’est une danse affirmée, qui permet d’exprimer par le corps des choses qui ne sont pas faciles à dire avec les mots.»
Laure-Emmanuelle Perret-Aebi est une femme surprenante. Docteure en chimie, figure incontournable dans l’univers des technologies solaires, cette Neuchâteloise de 43 ans était durant des années l’une des rares femmes à occuper un poste de cheffe de secteur au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).
On l’imaginait dame de poigne et de fer. On la découvre timide, discrète. Rêveuse. Et d’une passion communicative dès qu’elle évoque tout ce qui touche aux technologies et à leur rôle dans notre société.
Allergique aux gadgets
Aujourd’hui, cette scientifique est à la tête d’un projet européen d’envergure, destiné à accélérer l’intégration d’éléments photovoltaïques dans les bâtiments. Appelé Be-Smart, son projet vient de décrocher un financement de...