Le fiasco du canot pneumatique inutilisable de la police lacustre, commandé par le canton de Vaud, n’a aucune incidence pour le canton de Neuchâtel, a déclaré mardi Alain Ribaux. Le conseiller d’Etat répondait à une interpellation de l’UDC Olga Barben.
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«La situation est sous contrôle. Toutes les interventions nécessaires de police sur le lac de Neuchâtel ont été honorées et la collaboration intercantonale fonctionne à satisfaction», a expliqué Alain Ribaux devant le Grand Conseil.
Le conseiller d’Etat a rappelé que les polices du lac font uniquement de la prévention et de la surveillance. Elles ne font pas du sauvetage, qui est assuré à Neuchâtel par les pompiers avec leur bateau Oriette et par les sociétés de sauvetage.
Alain Ribaux a ajouté aussi que le canton de Neuchâtel n’avait pas participé à l’achat du canot pneumatique vaudois. Cette vedette est inutilisable ou du moins son utilisation est extrêmement dangereuse car lors des premiers essais, elle a présenté des risques d’incendie. Le bateau ne répond pas non plus aux normes antipollution.
Expertise dans le canton de Vaud
Une interpellation avait déjà été déposée en mai 2018 au Grand Conseil vaudois sur ce sujet. Le prix d’adjudication du bateau s’est monté à 660’000 francs. Une expertise externe et une enquête interne à l’administration sont actuellement menées dans le canton de Vaud.
Les cantons de Neuchâtel, Vaud et Fribourg ont conclu une convention en septembre 2014 pour la surveillance de la sécurité et des règles de navigation sur le lac de Neuchâtel. Et depuis, ce sont les polices cantonales fribourgeoise et vaudoise qui assurent la surveillance des eaux neuchâteloises.