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Labo universitaire au service des éleveurs de chevaux

Trier les animaux infectés au lieu de traiter sans discernement.

27 févr. 2014, 00:01
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Les vers intestinaux? C'est la hantise des propriétaires de chevaux... La solution? Les bêtes sont systématiquement vermifugées. Le principal inconvénient? Une croissance des résistances contre ces médicaments.

Deux post-doctorantes en parasitologie à l'Université de Neuchâtel proposent une alternative. Leur service permet de déterminer quels chevaux doivent être traités. Baptisé "Animal Diagnostic" c'est un laboratoire dépendant de l'Université de Neuchâtel. Une première en Suisse romande.

"Nos analyses ont montré que seulement 20% des chevaux d'un troupeau sont hautement infectés, tandis que 80% d'entre eux n'ont presque rien", explique Marion Quartier, l'une des deux chercheuses. "Ils n'ont donc pas besoin d'être vermifugés, ce qui éviterait à leur corps de créer des souches résistantes." Une analyse de crottin permet de déterminer les besoins en vermifuges spécifiques de chaque cheval. La vermifugation sélective a d'autres avantages. "On réduit aussi l'expansion dans les pâturages de substances chimiques qui sont mauvaises pour la faune", ajoute Marion...

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