La ballade «A Thousand Times» n'emmenera pas la chanteuse neuchâteloise Angie Ott vers le Portugal pour représenter, en mai prochain, la Suisse à l'Eurosong 2018. Elle a néanmoins touché le public, parvenant au troisième rang dans les votes du public.
Samedi, l'animateur Jean-Marc Richard, de passage dans la région pour animer le Kiosque à Musiques au Douze heures du frommage à Chézard, doutait des chances d'une Romande.
Angie Ott a-t-elle ses chances?
Elles sont minces, car un groupe alémanique très connu est en compétition. Alors avec le vote du public... Mais c’est la plus expérimentée sur scène, et l’Eurosong, c’est aussi un spectacle. La chanson qu’elle a retravaillée avec les auteurs lui va bien. On verra!
L’Eurosong traverse les époques. Une explication?
Il est intergénérationnel et évolue très bien avec l’air du temps. Les Français ont choisi une chanson en français, contre l’avis du jury international. Et l’an passé, c’est une chanson portugaise qui a gagné. La tradition et la langue reviennent sur le devant de la scène!
Je ne vous demande pas ce que vous voterez sur «No Billag»...
Je ne me suis pas engagé, mais je vois que le conservatisme à l’œuvre chez les partisans devient méchant. Il y a d’ailleurs de plus en plus de jeunes très conservateurs qui mènent une campagne très dure pour «No Billag». Aujourd’hui, si vous donnez la parole à un vegan, vous êtes taxé de gauchiste. Ça ne peut plus continuer comme ça! Nous devrons réapprendre à vivre ensemble après cette votation.