«L’Etat veut fermer des filières de formation techniques, alors que Neuchâtel est un canton principalement tourné vers l’industrie. C’est regrettable. Surtout dans le contexte actuel de pénurie générale de main d’oeuvre qualifiée.»
Antonio Legaz, président de la Fédération suisse des professionnels de la mécanique (FSPM), dénonce la décision du Conseil d’Etat neuchâtelois de supprimer, dès la rentrée d’août 2019, quatre filières en école à plein temps du Cifom-CPLN. Il s’agit de celles de dessinateur-constructeur industriel, de dessinateur en construction microtechnique, de polymécanicien et d’électronicien.
Ces formations ne seraient plus en adéquation avec les besoins du marché, selon le Conseil d’Etat. Une cinquantaine de jeunes obtiennent chaque année leur CFC dans l’une des quatre filières condamnées.
Garder au moins une classe
Dans un courrier daté du 10 avril, la FSMP demande au Conseil d’Etat de revenir sur sa décision et «de garder au moins une classe de polymécaniciens et de dessinateurs...