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La Santé, cette patate chaude dont personne ne veut

31 mars 2009, 09:15

ANALYSE - PAR DANIEL DROZ

Les sièges ne sont pas encore attribués que bon nombre de rumeurs courent sur la répartition des tâches au sein du futur Conseil d'Etat. La première voudrait que les Finances et l'Economie fusionnent dans un grand département. En ces temps de crise, l'idée n'est pas dénuée de fondement. L'actuel titulaire de la Justice, de la Sécurité et des Finances Jean Studer en serait, bien évidemment, le chef. Cette solution nécessite un passage devant le Grand Conseil. Il faudrait donc trouver une majorité dans le nouveau législatif.

Faisons comme si...

...Fernand Cuche limitait les dégâts. Il l'a dit: il a encore à faire. Si l'écologiste se maintient – de moins en moins d'observateurs en doutent –, il conservera la Gestion du territoire.

...Roland Debély sauvait sa place. On le dit très tenté de troquer ses lourds dossiers de la Santé contre les cieux plus cléments – même par les temps qui courent – de l'Economie. Il pourrait se contenter de Justice et Police, laissées libres en raison de la fusion que nous évoquons.

Deux départements resteraient à attribuer. Culture, Education et Sport d'un côté, Santé et Affaires sociales de l'autre. Trop souvent confié à la minorité du Conseil d'Etat, notamment Michel von Wyss et Monika Dusong par le passé, ce dernier est une patate chaude. Tous les regards se tournent vers Gisèle Ory. La socialiste accepterait-elle de reprendre les dossiers – Hôpital neuchâtelois en tête – de toutes les brouilles? Ne serait-ce pas à la majorité gouvernementale de les porter? Beaucoup l'espèrent et l'attendent.

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