Lasagne de cheval, poulet à la dioxine, chou au formol… Les scandales alimentaires n’en finissent pas de déstabiliser le consommateur. «Aujourd’hui, les gens veulent savoir d’où vient ce qu’ils consomment», relève Sophie Voyame, créatrice de six Ruches dans le Jura depuis cet été, un concept de vente directe en circuit court, venu de France.
La Ruche qui dit oui! permet des ventes directes du producteur au consommateur. Créé en septembre 2011 en France, le réseau s’est étendu depuis à une dizaine de pays d’Europe. Les premières communautés suisses ont ouvert il y a une année et commencent tout juste à poindre dans le Jura. Le consommateur sélectionne ses produits sur internet, auprès des producteurs qui collaborent avec sa ruche, soit dans un périmètre moyen de 40 kilomètres.
Les paiements sont effectués en ligne. Une fois par semaine, les producteurs apportent les commandes dans un lieu défini par le responsable de...