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La région ne veut pas rater le passage de la grande vitesse

16 sept. 2011, 08:50

En décembre, l'ouverture de la branche est de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, entre Belfort et Dijon, viendra bouleverser la donne dans l'Arc jurassien franco-suisse. Une donne que la Conférence transjurassienne (CTJ) entend prendre en compte dans la problématique de la mobilité et des transports. Celle-ci est, selon la CTJ, au cœur du dynamisme régional de l'Arc jurassien franco-suisse.

En clair, ce dernier n'entend pas simplement regarder passer les trains. Il veut être arrimé au réseau à grande vitesse. La CTJ a présenté hier une étude explicitant la politique de déplacement que Berne, Vaud, Neuchâtel, le Jura et la Franche-Comté souhaitent développer.

Intitulée schéma de cohérence des mobilités transfrontalières de l'Arc jurassien, cette étude propose une stratégie de développement de la région capable de fédérer les différents acteurs concernés et d'orienter l'action des pouvoirs publics. Son objectif à terme est de faire de ce territoire une région interconnectée.

Fréquence de deux heures

A cette fin, il s'agira de développer la fréquence des services existants. Il est aussi question éventuellement de créer de nouvelles relations, de manière à relier entre eux tous les pôles urbains et les gares TGV de la région par des lignes de transport public cadencées.

L'étude indique une fréquence-cible souhaitable de deux heures. Elle montre qu'il est possible de tendre à terme vers cet objectif sans nouvelles infrastructures lourdes, mais en exploitant au mieux le potentiel offert par les lignes existantes.

Entre La Chaux-de-Fonds et Besançon

A l'échelle interurbaine, les priorités d'actions sont le renforcement de l'offre ferroviaire Besançon-La Chaux-de-Fonds et le développement d'une offre régulière Dijon/Besançon - Lausanne/Neuchâtel. Celles-ci viennent en complément à des mesures déjà avancées, tels la réouverture de la ligne Delle-Belfort et le renforcement de la ligne Berne-Neuchâtel-Frasne en correspondance avec les TGV.

A l'échelle frontalière, le renforcement de l'offre ferroviaire entre Morteau et le canton de Neuchâtel fait partie des priorités retenues, notamment dans la perspective de la construction du Transrun et du RER neuchâtelois.

Avant d'être adopté par la CTJ, l'étude a nécessité 18 mois de travail et de consultation de l'ensemble des partenaires concernés. / ats

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