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La population neuchâteloise diminue plus vite que les coûts de la santé

Le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash a été interpellé mercredi au Grand Conseil sur la hausse des primes d’assurance-maladie pour 2020. Il a relevé l’impact négatif de la baisse démographique de ces deux dernières années.

06 nov. 2019, 18:16
Le Grand Conseil s'inquiète de la hausse des primes d'assurance-maladie.

Ministre neuchâtelois des affaires sociales, le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash a constaté mercredi matin l’effet négatif de la baisse démographique du canton de Neuchâtel sur le niveau des primes d’assurance-maladie.

Les habitants qui quittent le canton étaient plutôt en bonne santé. Donc, les coûts de la santé ne baissent pas avec leur départ. Par contre, comme ils ne payent plus leurs primes dans le canton, les coûts sanitaires globaux se répercutent sur le reste des assurés.

Deuxième effet négatif: comme la population a légèrement diminué, la Confédération va verser moins d’argent au canton pour les subsides accordés aux revenus les plus bas. Car les gens qui quittent le canton touchent rarement des subsides. Le nombre des bénéficiaires d’un soutien de l’Etat reste identique.

Par ailleurs, l’Etat plafonne le montant des subsides aux primes les plus basses pratiquées dans le canton. Et celles-ci sont fixées par la caisse qui assure près de la moitié des Neuchâtelois, en l’occurrence Assura. Or, cette dernière a augmenté ses primes pour 2020 plus fortement que la moyenne cantonale (5% pour Assura contre 2,9% pour le canton).

Il devrait donc mécaniquement y avoir une hausse des subsides versés. «Nous avons anticipé cela en prévoyant une augmentation de 4% de notre budget en la matière», a indiqué Jean-Nat Karakash.

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