Ce fut l’un des moments forts de la campagne sur la convention collective de travail de la santé. Dans la dernière ligne droite avant la votation cantonale du 26 novembre dernier, le Parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN) portait le combat en justice. En cause? Le détournement de ses affiches et l’accusation, associée à des figures du parti, de rouler pour Genolier Swiss Medical Network.
Or, il n’y aura a priori pas de suites à la plainte contre inconnu pour diffamation et concurrence déloyale. «L’affaire a été classée», explique le procureur général Pierre Aubert. Tout en ajoutant qu’elle «pourrait être reprise en cas de faits nouveaux».
Séquestre disproportionné
«J’aurais pu séquestrer des ordinateurs pour en examiner le contenu. Compte tenu de la nature des affichettes, certes désagréable, mais qui s’écartait peu des outrances habituelles de campagne, cela m’a paru disproportionné.» Un argument derrière lequel les plaignants se sont rangés «même s’ils auraient...