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La Neuchâteloise Julie Melichar raconte la drôle d’attente de SOS Méditerranée

L’ONG SOS Méditerranée, qui affrétait l’«Aquarius» pour porter secours aux migrants en mer, poursuit son combat et ses recherches pour trouver un nouveau bateau. La Neuchâteloise Julie Melichar dénonce une politisation de la vie humaine.

08 févr. 2019, 05:31
Julie Melichar, de passage au port de Neuchâtel.

L’«Aquarius» ne peut plus porter secours aux migrants quittant la Libye pour rejoindre l’Europe par la mer. Le bateau se balance au bout de ses amarres dans un port espagnol, privé de pavillon et menacé d’une mise sous séquestre par un procureur de Catane.

Face à cette incertitude politique et judiciaire, SOS Méditerranée a été contrainte, au 31 décembre, d’abandonner le navire qu’elle affrétait avec Médecins sans frontières. L’ONG a toutefois bon espoir de trouver bientôt un nouveau bateau pour remplir sa mission humanitaire et pouvoir à nouveau témoigner des drames qui se jouent en mer.

Engagée par SOS Méditerranée Suisse en tant que responsable de la communication et de la mobilisation citoyenne, la Neuchâteloise Julie Melichar (27 ans) raconte cette attente aussi longue qu’incompréhensible. En juin dernier, ses carnets de bord avaient déjà permis aux lecteurs d’«ArcInfo» de plonger avec elle au cœur des réalités d’un sauvetage en mer....

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