Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La micromécanique neuchâteloise salive à l'idée de travailler sur un avion de combat

Bien avant son éventuelle adoption, le programme Air2030 d’achat d’avions de combat suscite la convoitise de l’industrie neuchâteloise. Mais une récente prise de position de la conseillère fédérale Viola Amherd échauffe les esprits.

12 mai 2019, 15:00
Un Airbus Eurofighter décolle de Payerne, le 12 avril 2019.

Le programme d’armement de la Confédération Air2030, qui vise l’achat d’une quarantaine d’avions de combat pour 8 milliards de francs, suscite l’intérêt des entreprises neuchâteloises.

Dans le cas d’acquisition de matériel militaire à l’étranger, la Confédération exige des fournisseurs et des Etats vendeurs la conclusion de contrats en Suisse pour un montant en principe équivalent. Ces affaires dites «compensatoires» concernent les industries contribuant à la construction et à l’entretien des avions, mais aussi des contrats civils.

Bergeon, à La Chaux-de-Fonds, en fournit une illustration. Depuis 1791, l’entreprise fabrique de l’outillage pour l’horlogerie: tournevis, pinces, marteaux, brucelles. Dans une démarche de diversification, le directeur, Johnny Veillard, s’intéresse aux technologies médicales et à la robotique. Mais il suit aussi de près l’évolution d’Air2030.

De l’horlogerie à la défense

«Nous maîtrisons le développement et la production d’outillage de précision pour la micromécanique horlogère. Or, dans les industries de l’aérospatial, des drones et de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias