Comme de coutume, le délicat dossier des gens du voyage revient sur le tapis à l’approche du printemps. Si le Grand Conseil donne son aval la semaine prochaine, le canton de Neuchâtel sera le premier à se doter d’une loi en la matière.
Cela semble bien parti, puisque la commission parlementaire propose à l’unanimité d’accepter le projet. Son président, le député Vert Laurent Debrot, constate que "ces personnes, qui ont besoin d’être en règle, apprécient quand les choses sont claires". L’Etat continuera toutefois à accueillir les nomades sur des terrains qui ne leur sont que provisoirement destinés.
Nous faisons le tour de la question en cinq points.
1. Les communautés nomades entrent dans le vocabulaire
Gitans, Roms, Tziganes, Bohémiens, Yéniches, Manouches ou Sinti, les dénominations fleurissent et embrouillent. Alors que chacune de ces communautés a ses particularités, elles sont souvent réunies sous l’appellation "gens du voyage". La Confédération, qui reconnaît...