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La guerre aux maladies en prison

80% des détenus prennent des médicaments. Troubles psychiques, hépatite C: les défis du nouveau service de médecine carcérale.

07 nov. 2016, 01:15
Une personne photographie derriere un plateau repas dans une cellule forte dans le quartier disciplinaire, lors d'une visite de presse, avant l'inauguration de la prison Brenaz+100 etablissement de detention, ce vendredi 9 octobre a Puplinge pres de Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini) SCHWEIZ GEFAENGNIS BRENAZ

C’est une réalité: les détenus qui croupissent en prison ne respirent pas la santé. Dans le canton de Neuchâtel, près de 80% des prisonniers prennent des médicaments. Ils souffrent principalement de troubles psychiques, mais pas seulement: selon les chiffres fournis pour la prison de Bellevue à Gorgier, qui compte 51 détenus, quatre prisonniers sont porteurs de l’Hépatite C.

En Suisse, seul 1% de la population générale est infectée par cette maladie, alors que la proportion atteint 7,8% à Bellevue. Comment expliquer cette situation? Quelle stratégie pour lutter contre les maladies particulièrement présentes en prison?

A la tête de la nouvelle structure de médecine carcérale neuchâteloise, le psychiatre Charles-Edouard Rengade, médecin-chef du Département de psychiatrie de l’adulte au CNP, répond à nos questions.

Pourquoi le nombre de détenus souffrant de maladies mentales est-il si important dans les prisons, à Neuchâtel comme ailleurs?

Il y a deux raisons à cela: la première,...

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