Intéressée par une candidature aux élections fédérales d'octobre 2019, la députée Verte Céline Vara avait créé la polémique en critiquant le bilan du conseiller national popiste Denis de la Reussille. Après l'assemblée générale du POP neuchâtelois, les tensions semblent apaisées.
Samedi dernier, les membres du POP ont unanimement approuvé un apparentement généralisé des partis de gauche et un sous-apparentement
POP, Verts et Solidarités. Mais ce n'était pas gagné: "Je craignais qu'il y ait un retour de bâton pas très intelligent lors de cette assemblée", relève Daniel Ziegler, président du POP neuchâtelois. Car, "la maladresse de Céline Vara a mis en colère un certain nombre de gens chez nous". Mais, entre-temps, le président popiste a eu des garanties de son homologue des Verts pour que la campagne soit "propre".
Ne pas tout laisser au PS
La raison l'a donc emporté. Pour les Fédérales, la règle est un apparentement entre le PS et les autres partis de gauche. Et un sous-apparentement Popvertssol s'impose: "Sinon, le PS rafle les deux sièges au Conseil national", explique Daniel Ziegler. "Je pense que cela se jouera entre le Vert Fabien Fivaz et Denis de la Reussille, avec un petit avantage pour ce dernier."
Cette stratégie a été approuvée par les directions des partis concernés et reste à valider en assemblée. Les Verts prendront leur décision le 21 novembre, sous réserve de l'avancée des réflexions du groupe de travail. Les socialistes se prononceront trois jours plus tard. Quant à la position de Solidarités, elle est attendue en décembre.
Parité chez les candidats
Le choix des candidats reste ouvert. Mais au POP, on sait déjà qu'il y aura autant d'hommes que de femmes. "Le comité a les pleins pouvoirs et il décidera avant la fin de l'année", note Daniel Ziegler. La députée Sarah Blum pourrait partir aux côtés de Denis de la Reussille. Deux à trois autres candidats devraient les rejoindre.
Les Verts éliront en principe leurs candidats le 21 novembre. Chez les socialistes, le délai pour le dépôt des candidatures courra du 24 novembre à début janvier. Une campagne interne suivra jusqu'au 9 mars, date du congrès qui arrêtera les listes. Chez Solidarités, la question de présenter ou non des candidats reste ouverte.