Les vert’libéraux neuchâtelois font savoir, mercredi, tout le bien qu'ils pensent de la démarche de l’entreprise Viteos qui a récemment décidé de fournir à ses clients, comme offre de base, "du courant respectueux de l’environnement, plutôt que du courant sans indication de provenance".
Le parti estime d'une part que la différence de prix du produit proposé par rapport au courant moins cher est dérisoire (1 fr. 30 par mois pour un ménage moyen). D'autre part, Viteos a informé ses clients "par courrier individuel, de manière tout à fait claire et transparente, en leur indiquant comment renoncer très simplement à cette option, avec un délai raisonnable pour le faire, à savoir le 15 janvier prochain."
Les vert’libéraux écrivent avoir été "extrêmement surpris, et même choqués, d’apprendre que la FRC «conteste la méthode employée» par Viteos. Ils saluent, eux la démarche de Viteos, "bien plus transparente et simple, pour des montants presque insignifiants, que ce qui se pratique à des fins purement commerciales dans d’autres domaines, tels que les abonnements de téléphonie ou l’assurance-maladie."
Ils font remarquer que "le courant le moins cher vendu par Viteos n’est simplement pas traçable à près de 75%". Ce courant moins cher provient "d'agents énergétiques non identifiables". En clair, du courant provenant en bonne partie du parc nucléaire suisse et étranger ou, notamment de centrales allemandes brûlant du charbon.
A l’inverse, "le courant produit localement par incinération de déchets ou via l’hydraulique (par barrages et au fil de l’eau) est une énergie de proximité, durable et créatrice d’emplois locaux, qui accroît notre autonomie énergétique."
Les vert’libéraux considèrent donc que "la démarche entreprise par Viteos représente une claire amélioration de l’offre, beaucoup plus transparente et conforme aux intérêts des consommateurs et de notre économie, régionale et nationale, que la pratique précédente."