Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La fiscalité se débat au Grand Conseil neuchâtelois

Les députés du Grand Conseil neuchâtelois ont poursuivi leurs débats ce matin. Parmi les discussions, l'avenir de la Haute Ecole pédagogique Bejune, la réforme de la fiscalité et la question des travailleurs frontaliers ont été évoqués.

26 janv. 2011, 15:55

Haute école pédagogique
Le député chaux-de-fonnier Patrick Herrmann s'inquiète pour l'avenir de la Haute Ecole pédagogique Bejune (HEP) à La Chaux-de-Fonds. «On espère qu'il n'y aura pas de casus belli», lâche-t-il.

Le canton du Jura souhaiterait installer la formation des professeurs des degrés secondaire 1 et 2 à Delémont. Bienne a aussi des ambitions. «La HEP coûte trop cher, plus cher que la moyenne nationale», répond Philippe Gnaegi, le conseiller d'Etat en charge de l'éducation. «Nous examinons la situation. Il faut se poser certaines questions sur le plan de l'organisation, de la formation. Il n'y pas de tabous aujourd'hui. Il faut réfléchir ensemble au niveau de ce canton.»

Fiscalité
Le Grand Conseil a accepté une motion du groupe POP. Celui-ci demande au Conseil d'Etat d'étudier la possibilité de déduire du revenu imposable les primes d'assurance maladie.

Par contre, il a refusé une motion de l'UDC sur les frais de garde. Elle demandait de permettre aux familles une déduction de 3000 francs par enfant sur leur revenu imposable indépendamment du choix de garde. Sur ces deux sujet, le grand argentier Jean Studer a indiqué que ces réflexions entraient dans les plans du Conseil d'Etat. «A fin février, des propositions pour la réforme de la fiscalité des personnes physiques seront présentées. C'est une révision de grande ampleur. Des pistes seront examinés, dont celle-ci», a précisé le ministre des Finances.

Travailleurs frontaliers en hausse
La question des travailleurs frontaliers préoccupe le groupe UDC. En charge de l'Economie, Thierry Grosjean a donné quelques chiffres ce matin. A fin septembre 2010, l'emploi dans le canton de Neuchâtel a diminué de 0,7% par rapport à la même période de l'année précédente. Le nombre de travailleurs frontaliers a, par contre, augmenté de 5,6% durant le même laps de temps. Avec 8188 travailleurs, ils représentent presque 10% de l'emploi total.

«Nous nous posons des questions. Ce sont des problèmes qui nous interpellent très fort», a concédé le conseiller d'Etat. Celui-ci a aussi rappelé que la France a rétrocédé près de 7,7 millions de francs au canton au titre de l'impôt. Les communes ont reçu environ 24 millions. /dad

Votre publicité ici avec IMPACT_medias