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La famille L'Epée est allée au bout de son périple en 4L dans les Alpes

Les Neuchâtelois ont traversé les Alpes de Bourg-Saint-Maurice à Menton à bord de leur Renault 4 dans le cadre du rallye «4aLpes». Sans casse majeure à signaler.

13 août 2018, 19:02
Vincent et Bérénice L'Epée avec leur fille Ondine (4 ans) à l'arrivée à Menton.

Bérénice, Vincent et Ondine L’Epée sont arrivés à bon port. Celui de Menton, au bord de la Méditerranée, après 900 km de routes et de pistes de montagne avalés – en plus d’un maximum de poussière – dans le cadre du rallye «4aLpes». 

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Réservé aux Renault 4 et tracé à la dure entre Bourg-Saint-Maurice (Savoie) et la station balnéaire des Alpes-Maritimes, ce raid sans chrono ni classement vivait cette année sa troisième édition. Disputée du 5 au 11 août, l’épreuve a réuni 100 équipages, dont celui des «Marmottes» neuchâteloises.

Malgré plusieurs cols à plus de 2700 m d’altitude et près de 23'000 m de dénivellation (positive et négative), leur 4L a tenu le choc. Deux timides tentatives de coup de la panne, rien de plus.

«Pour le condensateur, il a suffi de remplacer la pièce neuve qui avait cassé par l’ancienne que nous avions dans le coffre pour que le moteur cesse de ‘ratatouiller’», sourit Vincent L’Epée. «Et pour le ventilateur additionnel, c’était juste un problème de fusible.»

«Paysages grandioses»

Pourtant, un tel voyage malmène les organismes autant que la mécanique. «C’était plus impressionnant qu’attendu, parfois même assez féroce», relance le dessinateur d’ArcInfo.

«Certaines fois, on avait davantage l’impression de descendre dans le lit d’un torrent que sur un chemin carrossable! Si tu ne fais pas l’idiot, il n’y a pas de danger. Mais on a quand même le cœur qui tape quand ça part en dérapage... Et dans certaines montées, on faisait tourner le moteur comme si nous étions à 120 alors que nous étions en première, pied au plancher pour passer les ‘recks’!»

 

Nous avons passé deux bivouacs sous la pluie, mais rien de bien méchant. Pas de quoi aller se réfugier dans la bagnole!»
Vincent L'Epée

 

Les Neuchâtelois ont globalement vécu de «chouettes» moments entre ciel et mer. «Il y a eu des orages et nous avons passé deux bivouacs sous la pluie, mais rien de bien méchant. Pas de quoi aller se réfugier dans la bagnole!» Les paysages étaient «grandioses. On a eu le temps de voir défiler les climats en passant progressivement des glaciers aux cigales». 

Solidarité et débrouille

Sans oublier les belles rencontres humaines. «La solidarité et la débrouille sont omniprésentes. Tu ne peux pas t’arrêter pour regarder la vue sans que quelqu’un s’arrête pour voir si tu as besoin d’aide. Nous nous sommes très bien entendu avec plusieurs équipages. Le soir, c’est sympa. Tu te retrouves à l’apéro autour d’un saucisson. Et tu causes.»

Que du bonheur, en somme. «Et notre fille Ondine (4 ans) a été magnifique», assure Vincent L’Epée. «Elle a été au rendez-vous d’un bout à l’autre de l’aventure, elle y a vraiment trouvé son compte. Une fille plus âgée s’occupait d’elle au  bivouac. Cela nous a permis de nous reposer... et de boire des verres avec les autres!»

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