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La chorégraphe Joëlle Bouvier a reçu le prix 2015 de l'Institut neuchâtelois

La danseuse et chorégraphe Joëlle Bouvier, qui a grandi à Neuchâtel, a reçu ce samedi le prix de l'Institut neuchâtelois. "Un prix qui me touche, car il a la saveur de l'enfance", a relevé la lauréate.

21 mars 2015, 19:15
Philippe Terrier, président de l'Institut neuchâtelois, remet le prix 2015 à Joëlle Bouvier.

Joëlle Bouvier est la sixième femme, sur 56 lauréats récompensés depuis 1960, à recevoir cette distinction prestigieuse. En lui remettant son prix ce samedi à l'Aula des Jeunes-Rives, à Neuchâtel, le président de l'Institut Philippe Terrier a souligné que l'institution avait tenu à honorer "une figure marquante de la danse contemporaine, qui contribue avec bonheur au rayonnement du canton de Neuchâtel."

Danseuse, pas un métier?

Emue, la lauréate, qui a grandi à Neuchâtel avant de monter à Paris, a remercié l'Institut, mais aussi et surtout ses "parents chéris": "Ils ont eu le grand amour de me laisser faire ce que j'avais envie, même si ma mère pensait que danseuse, ce n'était pas un métier", s'est souvenue Joëlle Bouvier.

La lauréate a permis au public de découvrir son travail en projetant des extraits de ses spectacles, notamment "Welcome to Paradise", créé dans les années 80 et qui a marqué la danse contemporaine à cette période. Et aussi de "Romeo & Juliette", créé en 2009 pour le Ballet de Genève.

Le clip de Patriiiiick!

Elle a aussi fait découvrir une facette moins connue de son travail: la production de films. En 1989, elle avait même gagné une Victoire de la musique pour le clip de Patrick Bruel "Casser la voix!"

"Je n'ai aucune gêne à travailler à la fois pour le grand art, le ballet, et aussi parfois pour répondre à des demandes plus commerciales. J'adore déplacer le lieu du spectacle", a relevé Joëlle Bouvier. "L'art est partout. La danse ne reste pas tout en haut pour un public d'initiés, elle doit permettre de communiquer avec tout le monde."

Née en 1959, Joëlle Bouvier revient souvent à Neuchâtel où elle a de la famille. Elle a fait l'essentiel de sa carrière en France. D'abord à la tête de la compagnie L'Esquisse, fondée avec Régis Obadia, elle a lancé ensuite sa propre compagnie, basée actuellement à Sceaux. Son prochain spectacle, "Salue pour moi le monde", d'après "Tristan et Iseult" de Wagner, sera présenté en mai au Grand Théâtre de Genève. Il sera au programme de la saison prochaine du théâtre du Passage à Neuchâtel.

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