Quand on entre dans le modeste temple de La Chaux-du-Milieu, on ne voit qu’eux: les vitraux de Lermite, le peintre né au Locle en 1920 et qui a connu son heure de gloire dans les années 1960. «Montez les escaliers avec moi», invite notre guide, Ingrid Wilson, membre de la fondation qui met en lumière les œuvres de l’artiste, à l’occasion de ces 26es Journées européennes du patrimoine.
D’en haut, justement, la lumière rend mieux justice au travail du créateur. Sa «Communion» illustre paraît-il l’impossibilité pour les hommes de s’élever vraiment. Il faut être un spécialiste pour l’affirmer, tant la réalisation paraît abstraite…
Il s’agit du seul vitrail du temple réalisé du vivant de Jean-Pierre Schmid, devenu Lermite pour la postérité, parce qu’il avait élu domicile à L’Ermitage, une maison isolée de La Brévine. Les autres vitraux du lieu ont été créés sur la base des dessins du peintre.