Après deux premières éditions à Auvernier, le salon des écrivains neuchâtelois et jurassiens avait choisi de prendre de la hauteur. Dimanche, c'est à La Chaux-de-Fonds, à la Maison du peuple, qu'une petite trentaine d'auteurs de la région, romanciers, essayistes, poètes ou chroniqueurs, ont présenté leurs ouvrages, récents ou moins récents. Ils ont aussi eu tout le temps voulu pour rédiger leurs dédicaces, l'affluence étant restée relativement modeste pendant toute la journée.
Reste que la plupart d'entre eux n'ont pas regretté leur présence, dans la mesure où (et c'est aussi un des objectifs de cette manifestation) ils ont pu échanger entre eux sur les conditions dans lesquelles chacun exerce sa passion pour l'écriture. Et sur les difficultés de trouver l'éditeur prêt à les publier. Car, comme le précise son président, Thierry Amstutz, une des conditions pour faire partie de l'Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens est d'avoir eu au moins une oeuvre publiée chez un éditeur reconnu, ce qui exclut ceux qui éditent à compte d'auteur.
Plusieurs animations ont jalonné ce salon: des contes, des joutes oratoires et deux concours de dictées. Une quarantaine d'adultes ont tenté l'exercice dimanche après-midi. Certains s'interrogent encore sur le sens, sinon l'orthographe, de psittacisme, palimpseste et logorrhée...
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