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La chasse s'ouvre ce matin en forêt

01 oct. 2009, 04:15

La traque aux chevreuils et aux sangliers s'ouvre ce matin à 7h dans les forêts neuchâteloises. L'herbivore pourra être tiré jusqu'au 7 novembre, le cochon sauvage jusqu'au 31 décembre.

Bête pourtant maligne et robuste, le sanglier a fort à faire pour échapper aux pressions combinées des agriculteurs, qui en ont marre que les groins s'acharnent sur leurs cultures et pâturages, de l'Etat, qui enrage de devoir en payer la facture, et des chasseurs, dont certains sont passionnés à l'excès par ce gibier.

Ainsi, même si le Conseil d'Etat veut freiner l'anarchie des 4X4 sur les chemins forestiers, les règles qu'il a introduites cet automne visent à augmenter l'efficacité de la chasse. Difficile cependant de fixer une cible précise, car l'évaluation du cheptel de sangliers est elle-même ardue, note l'inspecteur de la faune, Arthur Fiechter.

Selon les observations des gardes-faune et des chasseurs, il y aurait «plutôt moins» de sangliers sur pied actuellement qu'au début de l'automne 2008. Ce qui ne serait guère surprenant puisque les 200 sangliers abattus l'an dernier représentaient un record, encouragé par le Château, et que la mortalité naturelle a certainement augmenté durant le rude et long hiver 2009-2010.

Seul chiffre précis à ce jour: la facture des dédommagements aux agriculteurs est de 100 000 francs, soit quasiment le même montant qu'à pareille date l'an passé. Et si un seul sanglier a été abattu en septembre dans les cultures, selon l'Etat, c'est aussi parce que la présence des chasseurs y a incité le sanglier à rester dans les bois. Forêts où le cochon trouvera beaucoup de glands et de faines pour se nourrir ces prochains mois.

Si besoin, l'Etat envisage d'autres mesures antisangliers, notamment en collaboration avec le canton de Vaud voisin.

Alexandre Bardet

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