Emmenée par le syndicat Unia, la gauche neuchâteloise a remis ce matin un cactus et une bûche enflammée à la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI), estimant «mensongère» la campagne menée par les milieux patronaux contre le salaire minimum, sur lequel les Neuchâtelois se prononceront le 27 novembre.
Une action symbolique qui a permis à la délégation, emmenée par les députés Silvia Locatelli et Laurent Debrot, de discuter longuement avec le directeur de la CNCI Pierre Hiltpold, même si les positions restaient opposées.
Auparavant, les partis et organisations de gauche, ainsi que les représentants des communautés étrangères, ont évoqué devant la presse les raisons de dire oui. Pour eux, il n'est pas acceptable que 10% des personnes travaillant à plein temps gagnent moins de 4000 francs bruts par mois. /frk