Le tableau n’est peut-être pas aussi noir que dépeint mercredi au sujet des séjours à l’étranger Erasmus. La Suisse perd son statut de pays participant au programme, mais une collaboration reste possible en tant que pays tiers. La grande question à résoudre reste celle du financement.
Malgré les doutes sur l'avenir de ces relations, les étudiants peuvent continuer à s'inscrire auprès de l’Université de Neuchâtel jusqu’au 7 mars, pour la prochaine année académique. Sans certitude toutefois de pouvoir partir.
Sur le principe, la volonté de collaborer reste intacte entre les institutions. L’intérêt de ces séjours permettant à de nombreux étudiants d’étoffer leur expérience et de se perfectionner dans une autre langue est reconnu. Y compris par le Conseil fédéral.
Mais comment financer ces échanges désormais? Jusqu’ici, l’Université de Neuchâtel recevait une enveloppe d’environ 100 000 euros par an, accordée par l’Union européenne, pour verser des bourses aux étudiants Erasmus, de l'ordre de 250 euros par mois. Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche étudie des scénarios de rechange. Et le Conseil fédéral réfléchit à une solution globale au niveau du financement.
Quant aux étudiants actuellement en séjour Erasmus, ils n’ont pas à craindre un retour forcé, le financement du programme est assuré jusqu’à la fin de leur voyage.