L’Union démocratique du centre (UDC) neuchâteloise est à terre. Elle se cherche à nouveau un pilote après la démission de son président, Stephan Moser. En son sein, certains doutent de la capacité du parti à se relever à temps, près d’un an avant les élections fédérales.
"J’ai l’impression d’un énorme gâchis", lâche Walter Willener, ancien chef du groupe UDC au Grand Conseil. "Mais rien ne me surprend plus: ce parti, qui fonctionne sans secrétaire administratif, ni secrétaire politique, est ingérable!"
Prendre son temps
"Rien n’a été reconstruit" depuis la débâcle des élections cantonales d’avril 2017, selon Walter Willener. L’UDC avait perdu 11 sièges de députés sur 20.
Celui qui a connu les grandes heures de sa formation politique dit avoir "pris énormément de recul: je ne vais plus aux assemblées et je n’ai pas encore payé ma cotisation". Il est d’avis qu’il faudra du temps pour remonter la pente: "On...