Avec une note globale de 7.12 sur 10, "l’offre de substitution passe bien son premier examen", note dans un communiqué publié jeudi la Fédération du Transjuralpin qui a conduit cette enquête avec la société Lyria, les CFF, le service des transports du Canton de Neuchâtel et la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI). Cette enquête a été présentée mardi lors de l'assemblée générale du Transjuralpin.
La ponctualité des trains et la possibilité d’attendre le TGV dans la rame à Frasne sont bien notées. La halte de Travers est peu utilisée. Les sondés souhaiteraient des rames plus confortable et plus modernes. Ils déplorent le manque de propreté des WC. Selon les sondés, les informations du changement à Frasne pourraient être plus claires sur internet, les horaires et les tickets.
Présent à l'assemblée du Transjuralpin, Alain Barbey, directeur de Lyria (la société fille de la SNCF et des CFF qui exploite les TGV entre Paris et la Suisse) a affiché un certain optimisme en déduisant que la ligne était saine, la clientèle fidèle, le concept bien accepté et le temps de trajet concurrentiel.
La moyenne quotidienne des passagers Neuchâtel-Paris en 2014 se monte à 72. Un chiffre qualifié de bon par Alain Barbey, qui constate une progression réjouissante de 16% du nombre de passagers Neuchâtel-Paris, au cours du premier semestre 2014 par rapport à celui de 2013. Plus de la moitié des passagers embarquent le matin à Neuchâtel (8h10) et quittent Paris à 17h57.