Cet IRM (imagerie par résonance magnétique) ne prendra donc place ni dans les locaux de l'Institut de radiologie (IRN), au centre-ville de Neuchâtel, ni dans ceux de l'hôpital de la Providence, à Neuchâtel égalment, dont IRN s'est rapproché l'automne passé.
Pourquoi avoir choisi Gampelen? Les raisons sont multipes, explique Thierry Passaplan, responsable de la gestion et de l'exploitation d'IRN.
On peut les résumer ainsi: il y d'abord des raisons médicales, soit un délai d'attente pour obtenir un rendez-vous qu'IRN juge trop long pour ses patients. Il y a aussi des raisons économiques: d'une part, IRN cherche à assurer son avenir en développant ses activités; d'autre part, la société veut éviter que des instituts de radiologie vaudois et bernois captent davantage encore de clientèle neuchâteloise qu'elle ne le fait aujourd'hui.
Enfin, il y a une raison que l'on qualifiera de politique: IRN, en se basant sur des exemples récents, estime que les délais d'attente pour obtenir les autorisation requises sont trop longs dans le canton de Neuchâtel, sans compter qu'ils se sont soldés par des réponses négatives tant pour la Providence il y a quelques années que pour la clinique Montbrillant, à La Chaux-de-Fonds, tout récemment.
La mise en service de l'IRM est prévue dans le courant du mois de juin.
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