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L’initiative neuchâteloise pour une école «plus équitable» n’a pas abouti

L’initiative neuchâteloise «Pour une école équitable et efficiente» n’a pas abouti, faute de signatures suffisantes.

04 févr. 2019, 10:44
Les initiants affirment que l’organisation de l’école neuchâteloise est «l’une des plus onéreuses de Suisse en raison d’une structure plus complexe depuis sa régionalisation en 2012».

L’initiative neuchâteloise «Pour une école équitable et efficiente» n’a pas abouti, annoncent lundi les syndicats d’enseignants SSP et SAEN et la Fédération des associations de parents d’élèves (FAPEN). Les initiants devaient recueillir 4500 signatures jusqu’au 11 février.

Le lancement de cette initiative cantonale a permis de discuter sur l’organisation de l’école neuchâteloise, «l’une des plus onéreuses de Suisse en raison d’une structure plus complexe depuis sa régionalisation en 2012», observent les initiants. L’école est en effet divisée en cercles scolaires communaux ou intercommunaux, amenant à la création de sept entités.

«Ils ont perdu confiance en leurs autorités»

Le comité d’initiative estime que ses arguments ont intéressé de nombreux partis politiques et députés de tous bords. Les mêmes constats reviennent: incohérence et dysfonctionnements dans le pilotage de l’école, inégalités de traitement selon les régions, hypertrophie du corps administratif et manque de transparence quant aux coûts.

«Paradoxalement, bien que sensibles aux inégalités des aides distribuées aux élèves en difficulté, de nombreux enseignants ne sont pas entrés dans la démarche, car ils ont perdu confiance en leurs autorités et ne souhaitent pas donner davantage de pouvoir au canton», notent les initiants.

Pas d’engagement actif

Dans ce contexte, ces derniers ont décidé de limiter leur propre investissement dans la récolte de signatures dans la rue. «De plus, les partis politiques favorables à l’initiative n’ont pas souhaité s’engager activement dans la récolte de signatures, probablement par égard à leurs élus communaux», ajoute le comité.

Malgré le non-aboutissement de cette initiative, le SSP, le SAEN et la FAPEN annoncent qu’ils vont continuer «à se battre» pour attribuer de manière équitable les moyens de soutien, pour mettre en place une plate-forme informatique unique et efficace et pour faire une analyse des coûts.

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