L’annonce d’une réduction d’effectifs chez Johnson & Johnson fait trembler le canton de Neuchâtel. Est-ce que cela servira d’électrochoc salutaire? Un observateur averti l’espère bien.
La semaine dernière, Johnson & Johnson annonçait son intention de délocaliser 320 emplois à Porto Rico et au Mexique, pour n’en garder qu’une cinquantaine sur sol neuchâtelois. Le géant pharmaceutique américain, qui a employé jusqu’à 1200 personnes dans le canton, y est actif depuis 1991. L’arrivée du groupe américain est considérée comme un jalon important de la diversification de l’économie neuchâteloise.
Il fallait une multinationale
«Je suis effondré», réagit Luc Tissot. Actif dans la promotion économique, le Loclois avait créé l’entreprise qui a attiré la multinationale dans la région. «Nous avions tout mis en œuvre pour lancer une nouvelle industrie dans notre économie horlogère.»
Luc Tissot est le dernier représentant de sa famille à avoir dirigé l’entreprise horlogère qui porte son nom. C’est pour explorer...