Par moments, les députés ont un peu perdu de vue le règlement du Grand Conseil. A l'instar de Jean-Charles Legrix, président de la commission.
Le président du législatif a dû l'interrompre alors qu'il commençait à tancer la minorité de la commission qui a jugé le rapport superficiel et expéditif. Tout comme le PLR Yvan Botteron qui s'était mis en tête de tirer à boulets rouges sur la façon de travailler de ladite commission.
Le Vert Patrick Erard, par une motion d'ordre, a dû rappeler qu'un débat restreint ne permettait aux députés que de poser une question. Ce qui n'était pas le cas de l'intervention du député.
De l'avis de ceux qui ont soutenu la levée d'immunité, la démission de Frédéric Hainard a facilité la décision. Comme l'avis du Conseil d'Etat qui ne voit aucun péril pour les institutions cantonales dans cette décision.
Le socialiste Claude Borel a réfuté les accusations du PLR en rappelant que la commission n'était pas une CEP bis et qu'elle n'avait pas à auditionner d'autres acteurs de ce dossier.
Dénonçant «le mariage de la carpe et du lapin», le PLR Jean-Bernard Wälti a annoncé le «lynchage programmé» de Frédéric Hainard et la perte de crédit des institutions, provoquant une réaction de l'assemblée.C'est désormais à la justice de faire toute la lumière. /ste
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