L'assistance au suicide sera désormais possible à l'intérieur des murs de l'Hôpital neuchâtelois. Soucieuse de "respecter la liberté personnelle de ses patients" , la direction de l'établissement a choisi d'autoriser cette démarche.
Mais à de strictes conditions, fixées dans une directive: le patient devra être capable de discernement et ne pas pouvoir rentrer à son domicile pour réaliser son projet. Toutes les alternatives de traitement devront lui avoir été proposées. Sa maladie ou les séquelles de son accident devront être graves et incurables et sa fin de vie proche. Enfin, le patient ne devra pas être influencé par des pressions extérieures.
Si toutes ces conditions sont remplies, le patient pourra alors faire appel à une association d'aide au suicide ou à un médecin externe. "La participation directe de nos collaborateurs est exclue, l'assistance au suicide ne faisant clairement pas partie du rôle de notre établissement" , précise la doctoresse Anne-Françoise...