«Lors d’un hiver doux, la ponte des reines ne s’arrête pas assez longtemps pour qu’on puisse traiter et protéger au mieux les colonies d’abeilles contre l’ennemi numéro un, le varroa, cet acarien parasite qui menace chaque année les récoltes de miel», explique l’inspecteur cantonal des ruchers, Patrick Vogel. Donc les apiculteurs pourraient l’avoir «saumâtre», mais il est trop tôt pour être affirmatif.
Ce qui est sûr, c’est que la saison a mal commencé, au moins pour un producteur de miel de La Brévine. Trois ans que la loque américaine n’avait plus sévi dans le canton de Neuchâtel. Là, elle a détruit les colonies d’une petite dizaine de ruches.
«Comme cette bactérie qui s’attaque au couvain est contagieuse, on gaze toutes les abeilles du rucher à l’insecticide, puis on brûle tous les cadres avant de désinfecter la caisse. Enfin, on inspecte tous les ruchers dans un rayon de 2 km»...