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L'ex-conseiller d'Etat est soulagé de «sortir du débat politique»

La décision du parlement neuchâtelois de lever son immunité va «permettre de sortir du débat politique», qui est lourd de distorsions et d'exploitations, selon Frédéric Hainard. L'ex-conseiller d'Etat s'est dit soulagé de pouvoir enfin donner sa version des faits.

26 janv. 2011, 16:14

Le vote du Grand conseil «ne m'a pas surpris, car il correspondait à l'avis de la commission préalable», a déclaré  aujourd'hui à l'ATS l'ex-ministre cantonal. Cette levée d'immunité, qui ouvre la voie à une enquête pénale contre le libéral-radical, présente «un immense avantage car elle nous ramène sur le terrain juridique, qui respecte les règles».

Eléments divergents
Le Ministère public devra se pencher sur le bien-fondé d'une plainte pour contrainte, abus d'autorité et faux dans les certificats déposée contre Frédéric Hainard par une femme soupçonnée d'abus à l'aide sociale. Cette dernière avait réagi suite à des interrogatoires conduits par l'ex-ministre et son amie inspectrice.

Le libéral-radical s'est réjoui aujourd'hui de pouvoir enfin s'expliquer devant la justice au sujet de cette affaire. Et de préciser que sa version des faits contenait certains éléments divergents.

«Si la justice est respectée, je devrais sortir blanchi», a-t-il souligné, précisant que les trois griefs exprimés à son encontre devraient être démontés. «J'ai confiance dans les personnes qui vont examiner mon cas», a encore affirmé Frédéric Hainard.

Quérulence en cause
Dans un premier temps, l'ancien conseiller d'Etat - désormais membre du barreau neuchâtelois - avait rejeté l'idée de la levée de son immunité. «La commission avait admis que cette décision ne devait être prise que si les avocats de la plaignante n'étaient pas des quérulents, ce qu'ils étaient», a-t-il expliqué.

«Plus tard, la commission m'a fait savoir que comme j'avais démissionné, je ne pouvais plus être victime de quérulence». Dès lors, le Neuchâtelois a accepté la mesure.

Pour rappel, les faits reprochés à Frédéric Hainard, qui a démissionné du gouvernement cantonal fin août dernier, ont aussi débouché sur la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire (CEP). Son  rapport est attendu au cours du premier semestre 2011. /ats

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