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L'Etat veut s'entendre avec les homes

01 nov. 2011, 08:53

L'unification des tarifs dans les homes pour personnes âgées ne sera introduite qu'à partir de janvier 2013 dans le canton de Neuchâtel. La réforme fédérale des dispositions relatives au nouveau régime de financement des soins, en vigueur depuis janvier de cette année, «a engendré passablement de difficultés d'application», communique le Conseil d'Etat.

Retard dû à un référendum

D'entente avec les deux plus importantes associations cantonales d'établissements médico-sociaux, il a décidé de reporter d'une année l'introduction de la loi sur le financement par prestations pour l'hébergement dans les établissements médico-sociaux (la LFinEMS). Même s'il n'a pas abouti, «le référendum qui voulait empêcher l'application de cette loi a retardé la mise en œuvre de la réforme fédérale. C'est pourquoi il a fallu adopter un règlement provisoire», rappelle Christophe Guye, chef du Service cantonal de la santé publique (SCSP). Dans ce contexte, le temps a manqué aux partenaires pour entreprendre le deuxième volet de la LFinEMS, soit le financement par prestations. «C'est un sujet complexe qui introduit de gros changements pour les homes. Nous voulons l'aborder en partenariat avec eux», précise Christophe Guye, craignant qu'une entrée en vigueur prématurée nuise au bon fonctionnement du système à l'avenir.

«On nous a accusés d'être les responsables de la première année de retard. Mais nous ne sommes en rien responsables de ce nouveau report», éclaire le secrétaire général de l'Association neuchâteloise des directeurs d'établissements médico-sociaux privés (Anedep). «Mais nous le serons peut-être pour les suivants...», poursuit Philippe Maire.

Selon ce directeur de home privé à l'origine de la contestation sur la LFinEMS, la situation restera extrêmement floue tant que son recours auprès du Tribunal fédéral n'aura pas été traité. «Il manque toujours à cette loi une vision systémique si l'on désire introduire un système cohérent», reproche Philippe Maire. / ste

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